BASA

<'h> Vlll - ristes moroses et atrabilaires qui n'ouvrent les yeux que pour vofr les mrauva·is "Côtés des pays qu'ils visitent, qni ne cherchent dans leurs souvenirs que :ta note triste et pessimiste. C'est un observateur fin, judicieux, enjoué., doi;olé d'un h.c 1 mme de cœur, une de ces natures larges, ép,111ouïes d011t les aUuïes franches vous captivent. l,,es pa1ges de son travail sont consa"Crées surtout à Valtournanche, à Anthey, à Torgnon. L'auteur y entre– mf\~e d'a,grfables descriptions,, des réflexions piquantes, sp1.rhneHcs, .qui donnent à son ecrit une saveur toute ori.gina1e. f'air une heureuse coïncidence, lui aussi, à l'instar de ~1. le Ohan . Nofario, incu1qua l'opportunité d'abor~ d<>r :résolument le champ par trop inexp1orr~ des richesses histmïques paroissiales pour perpétuer i>arm~ les généra– tioa::. ;e soùvenir des grandeurs rcl~gieuses et civiles de leur pays natal. Il est bon qu'à l'aide des textes et des faits, l'on s'ef– for<.e de faire comprendre, à ces générations, comment ont vécu les hommes d'rautrefois; · quelles institutions, quellie:s forces matérielrres et mornlies les ont gouvernées dans les tiemps disparus. Maxime Durand signale les. déformations qui s'opè– n:nt dans la langue qu'en est convenu d''appéler univer– sel1E. ou du moins diplomaitique, deipuis le Congrès de NimègUe (année 1678). L'a11got poptll1aire envahit de la– men~able façon le langage courant, ·Je déforme et finit par dé··lo";er les formes class1ques. Des abbréviations ridi– cule<; c10 P1ots: tram pmu tramway, apero pour apéritif, métrv pour mét:ropolitain; des expressions triviales com– me 5alette, po[gnon, jaunet pour argent; bouffer pour manger; ipinard pour vin; flotte pour eau, rigolà, sor– ho:rne ... et une foule d'autres ont pris droit de cité dans le :;ativourreux idiome d'autre mont. Toutes les professions, tous les arts, tous . les mé– tiers ont a<lopté des termes pas très eu,phpniqu~ mais

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