BASA
ces acquises à l'école primaire. Dans les régions industrielles surtout, ces écoles sont consacrées or– dinairement à l'enseignement professionnel pour les apprentis et les ouvriers. Les élèves s'appli– quent spécialement à l'étude du dessin, de la comptabilité, de la géométrie, des mathématiques, de l'histoire et de la géographie locales et des langues étrangères: français, anglais, etc. C'est l'enseignement qui se rattache de près ou de loin aux arts et métiers et, lon pourrait ranger, dans cette catégorie de cours, les écoles spéciales de tissage, de sculpture sur bois, de vannerie, des petites industries forestières, etc., que l'on désirerait voir surgir dans diverses com– munes: cela contribuerait à alimenter la foire annuelle de St-Ours. On doit revenir aussi au système de l'appren– tissage. Mais, vu que celui-ci ne peut plus être exercé chez les patrons, comme au moyen-âge, nous devons favoriser les écoles d'arts et mé– tiers, afin de créer les petits artisans: l'agricul– teur, le vigneron, le jardinier, le fructiculteur, le maçon, le menuisier, le sculpteur, l'électricien, le ferblantier, le charpentier, etc., etc. Le Conseil régional fera bien à encourager toute initiative individuelle ou collective tendant au développement de l'artisanat dans le pays.
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