BASA

loppemen ts 01seu~ n mais << t1:rrE"r ·à la .Jigne n. Je ne m'attarde pas sui!' le mot coquiUe. On s•e livre de nos jours aux barbarismes les plus outrés, aux néologismes les plus hétéroclites, aux locu– tions les plus cacophoniques, aux: rpériphrnses les plus alamhiquées, aux phrases les .plus amrphigoriques. Les expressions contingentements, compartimentem.ent, com– bine etc. tleurissent comme par enchantement sur les lè– vres des légisfateurs de Franœ . Il 'va sans dire qu'on fait facilement lirt:ière de :l'orthologie: « Nous demandons à ce 4ue .... Un projet ten 1 dia.nt à ce (1ue.... en lieu de << '\'ous cl.:1nia.n èüns oue, ~:t tant d'allltres inicorrections sont. devenues tellement normales, qu'eJ.les ne bJessent plus aucune orei.JJ ,e. I.'i ~ronvéni.en ~ le plus déplorable c'est l' ' ntrodnc– tion dans la belile langue française des termes exotiques : le ~lictionnaire Larousse fourmi!11e de mats anglais, qui po1ïr comble de malheun-, se prononcent aussi -à J'anglai– se. Hien peu en France protestent contre cette angloma~ nie délétère . Là, en effet, tout se fait à l'aniglaise : on s'acL011tre à l"anglaise; on monte à l'anglaise. on vomit 'à 1·a11glaise, on passe les matinées à l'anglaise car « le fnr1ça1s se pmile, litalien se chante, '1'al 1 lema11d se cra– cht: , 1 'angfais se vomit ') . Si on ne réagit pas contre ces tenJa11ces. en France on finiira par parler -à l'anglais1e, les •nots d'a utre ïManche s'incrusteront dans le langage ooura1:t et snpp!lanterr'ont les mots les plus naturels de la fon ,; ue française . Pourquoi aussi les termes italiens con– cc' lt, confetti, lazzaroni et une foul e d'autres se sont-ils introduits dans la parleure de France? En Vall:ée d'Aoste, hmmis quelques italianismes, qu~.l<.1ues s0lécisrmes et qu~lques locutions vicieuses, rien n'a encore déformé notre français qui est demeuré clas– sique comme celui de Chambéry. L'argot surtout, le vo..– c.'lbLtlaire aTIJglais, n'y ont pa,5 encore pénétré. Il serait

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