BASA
Les valdôtains, de tout temps, tirent de l'agri– culture leur principale occupation : le valdôtain est par nature agriculteur. Ses tendances, ses apti– tudes le portent vers cette humble, mais noble profession. C'est pourquoi, si le Conseil de la Vallée dé– sire accomplir une œuvre utile au par, il doit penser à la reconstitution d'une école-ferme, ayant pour modèle celle qui avait déjà fonctionné à sou– hait auprès de l'hospice de charité d'Aoste. Elle a fourni au pays un grand nombre d'agriculteurs avisés et compétents. C'est l'administration de l'hospice de charité elle même qui a fondP, en 188 5, une école agraire dans le but d'instruire un certain nombre de jeunes gens du pays et de leur procurer des leçons théo– riques et pratiques d'agriculture. Sans parler des étables et autres dépendan– ces, elle a su aménager les différentes pièces nécessaires à une institution de ce genre, salles d'étude, classes, dortoir, réfectoire, en leur donnant pour assises les anciens remparts romains. La Tour du Lépreux même, immortalisée par la plume brillante de Xavier de Maistre, a accueilli dans ses murs monumentaux la troupe écolière. Elle a été une pépinière d'agriculteurs capa– bles et expérimentés. Nous devons remettre en honneur et en valeur notre sol, nous devons cons– tituer une école-ferme moderne et acheminer bon
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=