BASA
CONCLUSION Le français est la cause, la première affirma– tion de notre autonomù, de notre indépendance. M. le Prof. Louis Jaccod de Châtillon écrivait les paroles suivantes dans la première livraison, septembre r 9 r 9, de l' «Augusta Prœton·a », revue valdôtaine de pensée et d'action régionalistes: « En assistant au riche renouveau de la vie « provinciale dans le midi de la France, en ap– « plaudissant à la résurrection de nombreux fo– « yers régionaux dans différentes parties de l'Italie, < il nous est arrivé maintes fois de songer, avec « un nostalgique regret , à notre petite patrie val– « dôtaine, dont la voz'x séculaù-e n'a pas d'échos au « delà des étroites frontières des montagnes natales ». Les choses ont bien changé aujourd'hui : de– puis deux ans le nom de la Vallée d'Aoste court le monde sur les journaux et la radio; des milliers d'yeux sont fixés sur nous: quelques uns par cu– riosité, quelques autres par amour pour la Vallée et d'autres encore par une petite jalousie, ou par un léger sentiment d'aversion. Nos droits historiques, ethniqnes et linguisti– ques ont déjà formé l'objet d'étude de la part du Gouvernement, qui a dû les reconnaître par les décrets du 7 septembre 1945, n. 545 et n. 546. La Vallée est administrée par 2 5 conseillers qui seront dorénavant élus par le peuple valdô-
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