BASA

Edesse., ancienne et opu~ente ville de la Mésopota– mie SeiptentriCJla.le, aujourd'hui nl()Il1Jmëe Orfa, fut de– puis IJî ans avant Jésus-Christ jusqu'en 216 après l'ère ·~hrétienne, la capitale du :Royaume _üsranique. En n47, Nur-ed-din, Sultan Ide Mossul puis de l'Egypt~, la dé– truisit. Du II.me au V.me Siècle après Jésus--'Christ, elle deviht le centre d'une ~lèbre école de phiilosophie chrét1e.nne, ilaquelle dj=>meura de longtemps, !.'émule de l't:c.)le d'Alexandrie et d'Antioche. La !Première œuvre qui manifesta au dehors son activité littéraire fut fa ver:,iou synaque de l'Ancien Testament. Bientôt après Tatien com[)osa une coocordance des quatre Evangiles Canoniques qui portaientt le titre de Dilaitessmon (d'a– p;rès les quatre). Un des premiers maîtres connus de l 'Ecole d'Bdesse fnt le Syrien Bardesane, poète ,~ talent, habile dialec– ticien, cuJ:tivé dans toutes les connaissances humaines d'a:ors. Il c01~1battit avec succès le paganisme et écrivit contre l'héretique lVfarcioo, m.a·is :i:l adopta lµi même les idées gnostiques, et consacra son talent à les défendre: Son fils Harmonius y continua sqn enseignement. Les J.ersécutions de Dèce et de Dioclétien, ainsi que les trou– bles de r'ariarâsrne,, interrompirent la célébrité de cette C:·co·:c. Mais vers l'an 320., S. Ephren1 en prit la Direc- . tion; c'est lui qui .l'éleva à l:'a.pogée de sa gloire. Zélé défonseur de la foi catholique, il refusa énergiquement les doctrines de Bardesane, de 'Marcion., de 'Manès d d'A:·iL<s; il écrivit en pirose des commentaires sur l'An– cien et le · Nouveau Testament et composa en vers un grancl no1mi1Jœ d'J1ymnes et d'homélies, sur divers sujets., soit de piété, soit de contrcveirse . Ses contemporains le ~u:ï10mmèrent le prophète Syrien ... . L'évêque d'Edesse RabouJ.la fut le plus brillant de ses élèves et le contl- . nu<1teuŒ de son œuvre. :Mais Iba, qui lui succéd~, favo– risa le nestorianisme et le propagea dans tous 1~ pa 1 ys vri ~u i.a ux.

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