BASA
u:n 123 un Cette langue n'a plus été cultivée et con– servée que par ·une élite. Une grande partie du corps enseignant n'était plus à même ni de la connaître et moins encore de l'enseigner. C'est pourquoi, la Junte de la Vallée, dans la séance du 3 avril r 946, a délibéré de faire subir un examen de langue française aux insti– tuteurs qui désirent enseigner dans nos écoles régionales. La publication de cette délibération a sonné la diane : chacun a repris les livres et s'est re– mis à l'étude de la langue maternelle. Les examens ont été fixés à la deuxième quinzaine de juillet 1946. Nous devons recon– naître que ç'a été un premier grand effort. Il y a eu ;08 demandes d'admission: 48 can– didats ne se· sont pas présentés, de sorte que le nombre de ceux qui ont subi les examens s'est réduit à 260. Sur ce nombre, 69 ont obtenu le certificat de capacité pour l'enseignement de la langue française dans les écoles primaires classifiées; J4 instituteurs non patentés ont été déclarés aptes à enseigner le français dans les écoles subsidiées; n9 instituteurs diplômés ont obtenu une déclaration de note qui leur a donné un titre de préférence sur ceux qui n'ont pas subi les examens, pour parvenir, en attendant, à oc-
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