BASA

~XIX_, très sensible, et les sentiments douloiureux qu'elle provo– que en nous tous., trnivera des échos multiples surtout üails les innom'brables âunes qui recouraient à lui au tribunal de la pénitence, c-ar Mgr Gal se signalait par son assilduité au icoilfessfonal et jouissait d'une confiance iilimilée dans la direction des consciences. Les membres présents écoutent avec attendrissemenit les évocations de M. le Ohan. Lévêque, qui nous parle de la naissance, de 1'1éducation, des quahtés de cœur de notre c1her D:lspa1ru; ide Sa vocatic11 à Q'étlat ecdés~asfique . }.fgr Gal naquit à Torgnon en 1866 d'une famille pro::oüd!ément chrétienne. Il fit ses études de latin chez k l.üeur de Cham:bave, M . Frassy. On dit que les étu– des !ni coûtaient as~r. et qu'il lui fallait bûcher rnde– menL parce que sa m~moire n'était pas des plus heu– reuse. Prêtre en 1890, il exerça son min~stère en qualité de \ kafa··e à M:orgex, à ChaUant-St-Victor, y laissant le souvenir d'un prÊ.t'I'e pieux, généreux et très affable. Son inteiiigence s'étant développée., il voulut fréquenter les cours universitaires de Rome où il conquit les :grades de doct~ur en t1héo1ogie. A son retour à Aoste, il Îut suc– cessivement nommé Vicaill'e à fa Cathédrale, Chanoine honorairrc: puis effectif, professeur ·de philosophie au Cr~11<l-Sémmaire . Plus tard , Mgr Duc lui confia .Ja di– reeti cn àes jtunes lévites; à la mort de NL le Chan. Grn1. l\foquignaz, M. Gail lui succéda comme Supérieur. Les élèves du Sanctuaire ont ga.rdé un assez bon souvenir de leur prrécerpteur qu~ savait si bien vulgariser la s21e1ice aride et 1abstruse d'Aristote. M.. Gal fut plus tard investi des plus hautes di·gni– tés: celles d'Archidiacre, de Vicaile !Capitulaire à' deux rep1î:,,e~, de Vicaire général, sous IMgr Calabrrese et Mgr Imlierti. Les trois ou quatre circulaires qu'il adressa penJdnt le!' deux vacances du Siège épiscopa l ont une savcur toute classique et sont marquées au coin de 1a pri1dcoce, de la saigesse et du zèle apostoilique. 'La commémoration, que IM. ~e Chan. Lévêque a faite <le cet ecdésia'1:ique méritant, a été fort goûtée.