BASA

- XXII....., !1! . l' Abl>é Trèves ne ~ contentait pas. de bûcher lni-méme mais aiguillonnait ses con.frères au labeur, Son activi.té débordante luii 1aurait mérité un ressort bien a11trcn;ent vaste que celui de Planaval, de Pr{'miod, de ld petite paroisse d'Excenex, mais il a préféré ces hum– bles püStes. pour s'adonner plus entièrement à ces cam– ;::>a g-nes de propagande q•u \1 jugeait souvea-ainement nti– Jes. Nous l'avons vu parcourant en tout sens et par tou– 'es les saisons Œa Vallée d'Aoste, avec sa valise en ban– rl oulière ·et sa soutane plutôt minable et rapiécée, dans 1e de:--sein de 01éer des œuvres, d e faire revendiquer des ·droi.ts . D'aucuns trouvaient et, peut-être n'avaient-ils pas h··qs ks torts - qu'il était parfois trop tétragone, ins– con::tant., et qne le .grnnd développement de son intelli– g-enc1:· manquait de contrepoids pratique. Don üwa11o a fait surtout ressortir l'apostolat in– lass~iule de M. Trève~ et ses qualités morales. « Em un .1og nalu1e, f>it-H observer, c1h e non si slra.niava dalia rea ltà >l . :M. le Chan . Bréau nions silhouette la figure d'un Prin(:e de la }\1'aisr n de Savoie: !le B. Humbert III. ~levé sous la tutelle d'Amédée d'Hiauterive, chancelier de 1'B111;pire et premier évêque de Lausanne, ce jeune &lève '.l,;Jp~·it de ce sage gouverneur l'amour de la !;olitu·• il .: .:t J.e fa cOIJ1itemplation; de sorte que, Humbert III p1 éf' é.ra presque toujours l'humble séjour de Haute-Com– be f1 b c1cnl<.:llre ~omptueu se au mili el1 des fastes de la l<>1ir Qnniti'!C d:: mœurs très exemplaires et tou t absor~)é r1a11~ J'cv·n ir:c c1Jar tes de piété chréti em1e, ce comte eut ~! f,l1P·'.~or ter le poids ·des vicissitudes qui menaçaient de diviser l 'Eglise et l''Empire, mais il ne continua pas moins à, protél.,<>"er la re[i.gion, eit en font preuive les c1 om.tio.ns tl U 'il. fit aux églises et aux monastères., et de ~>1 1 •~ , ia fondation de la Chartreuse d' Aillon en Savoie . L'a;..pë!fatif de Saint qui h1i fut d&erné par un bisto-

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