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- XXITJ - rien 1.l"un Oll"dre religieux et qu'i 1 l sut se tmériter par ses vertus en des temps de troubles et de guerres civil:es, ltü fut conserv;é .par ies histœ-iens de la Maison de c;: • ~,avo1e. Les villes lombardes étaient exaspérées de ce que les ~-.remiers empereurs d'Allemagne s'occupaient fort peu J"d1es, et tou:t en reconnaissant à ces soiwerains le dro it 'Üe haute Souveraineté, s'étaient déclar~ies libres de tout autre joug. Le sceptre impérial venait de tomber entre les mains de Frédéric Barberousse, qui tourna ses !Wn~ées sur ]. 'Italie. H rassembla dans ce dessei11, com– me il était d'usage panni les ern,pereu~s. la Diète à Ron– cagiia, où il chercha 'à rompre la guerre avec les villes devenues indèpendantes et notamment avec Milan. Voilà l:'oigine des dissension's qui déchirèrent l'Ita– lie: suus Frédéric, et qui ne finirent que lorsque son ar– mée fut vaincue par la 'fameuse Ligue Lombarde . La positio11 d'Humibert Ill se troovait fort difficile en pareil– les ...:011.ionctures, car il ne pouvait être l'ami d'un Sou– vf:lraÎ11 artificieux, féroce ennemii d·e l'Eghse et pro tee~ teur du schisme, qui fa déchirait; mais il était trop fai– i-:-Je pour pouw!ir y résister; et en cherchant un moyen po,1r gagner du temps, il eut à souffrir du courroux de Frûclérlc qui 1 e mit au ban de l'F.mpire et en fit prince l'evè{1ue de Turin et les Pirinces de Savoie. De là, lon– gues suites de quereHes et de prétentions surgies entré l~ évt>c:11e~. de Turin et les Princes de Savoie. L'empe'!"eur non sati:sifait de tous les i·gnobaes prooédés, fit brûler la vilie de Suse, où se trouvaient tous les papiers apparte– nants à la famille des princes règnants: perte irrépara– hl~ !JOLtr ~'histoire de cette illustre Maison. L'année d'après, comme il 'revint en Italie avec une armée ncmlbreuse, n'a,yant pas oublié ·le · danger coùru lorsqu'il avait repassé les Alpes, Frédéric s'empara de Suse et, après l:'avoir 9il1ée, il .. fa. livra aux flammes.