BASA
;.. xxvli .... laV1aJbo, à la b1anstrade pour y déposer UitlJ pain: de fro– ment ou de seigle, destiné au Curé, ordinairement pour le chant du Libera me. Dans certaines p.a:roisses, il y a l'usage d'offrir du vin le Jour des morts. A Gresson.ey, c'e&t la coftturne, le jo 1 .u dt la fête patronale, S . Jean Baptisite, d'offrir des agneatt ': .-':i. N0ë\l, :'i la messe de mi'nmlt, quatre ou cinq gars .'.!ce01:t1és 1"11 hergers, entr.ent, aipr.ès le Crndo, d.'uH pas retentissant jusqu'à l'autef avec chacun un agneau sur ie uras. En même temps, de la crêche dressée près de i'.iLtte1, une ou tPlusieurs bergèr•es s'avancent vers les bergers et cornmence entr 'eux un long1 chant dialogué : D'ou v•iens tu, jeune bergère, D'où viens tu? <lem.wdent les pasteur~, et ies be11gères de répondre Je viens de l'étable de BeJhléem · ou J'ai vu un mù'acle qui nie Pla1t f o·rt bien et ainsi de suite. Un aL;tre usage hien enraciné dans notre Vallée, c'es• ec;lui du pain bé1...it pendant fa Messe parnissiale de-; dimanches et des fêtes. Ce pain bénit rappelle l.'oi– fra11de en pain et en vin que les fidèles., aux premiers siècles de l'Eglise, procuraient comme m:atières nécessai– re du sa-:rifice; une paritie seulement é.tait consacrée, et IT'auti:.!, s1Ja•J..,kment bénite, éta.it destinée à ceux qui n'avaient pu communier. 'tous u;s usages; qui remontent à des temps très reçulés, sont déjà mentionnés dans ides documents du 12.me et 13.me siècles. Ainsi par exemple., en 1280, !'Evêque d' A0ste, Simon de Duin, décrétait que le [pain hérnt devait être c<:1Dfectionné non pas avec les hosties
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