BASA

tieme:ure au garidien du tea.1141Je et de refuge aux voya– ge1•rs. Il faut se ra'PIPoleJ.' un fait daipital: dans la for– mation et la consfüuJion des royaumes créés à la suite des 1uvasJcm15 banbau·es, ilBs :mon:tagnes, les Alpes surtout, r:ituil.::.aient les popullations des deux versants, au lieu dt> le:; sépareL Les Cols des ALpes les plus fréquentés, n·)ta1IJ.m11ent celui de Mont~J oux, furent des traits cl 'nuion, des mc•yens de fédération; puis de fusion . Le Col du Mon:t-Joux fut traver~ par le Pape E1:ien– ne Il en 753, lorsqu'il sç rendit au;près du roide France Pé1,in pour solliciter son aide oontre les Lombards eu– v<ih>sseurs. !Papes, rois., princes, marchands, pèlerins, pe1i1dant l' époque carolingienne, étaient accueillis avec mumficence dans un monastère qui hosipitalisait aussi les pè~erins ordinaires et qui se trouvait àt Bourg-St-Pier– l'e. Les invas10ns des H iün;grois , des Sarasins détruisirent ce monastère. Sur l'étroit défilé du Mont-Joux s'établi– rent des bnga11ds qui mnçonnaierrt, tuaient les voya~ ~us. S. Miayeul, abbé de Cluny, y ayant été retenu ca1ptll, suscita dies protestations et d'énergîques réactions qui ~1ou L(·r..:r. t le c0up de grâce à la puissance Sarasine. Tcutefo1s le passage sur le col continua a être dange– reux; les forbans n'avaient pas t0<1.1s abandonné lenrs repaires, car deux compagnons de Bruno, évêque de l'•)Ul, y furent malmenés. Des plaintes adressées par les mis d'Angleterre et du Danemarc au Souverain Pontife et à l'Empemeur Üoinra.d:, ainsi .qu'à Œ.oclolpJ-ie III, roi de Bourgogne, attestent l'existence de ces bandits sur les parages du l\font-Jqux. Cn ne sait quelles mesures Rodolphe Il'I, de qui re5'Sortissai.t le Valais, [prit pour la sécurité de ce passa– ge alpestre,, mais il conste que dès rorr, il avait fait domtion à sa femme Ermenigame, fille de Boson vi– rnmite d'Aœte, de 1'Abbaye du M.ont-Joux, située à· l'endroit appelé maintenant Bourg-St-Pierre, avec toutes ses tléipendances.

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