BASA

Jusqu'après la moitié du XI.me siècle., il n'a ja- 1nais été question d'un monastère sur les sommités du l\fou•l-joux, ni des Ch~u10ines pour y exercer l'hospitali– té . Faute die documents, on ne connait pas ·du tout la ùate d!rtaine de la fondation de l'HQspice du Grand.-St– Lcru::.rd . Des chartes authentiques, depuis 1125, font men– tion d un hospice., dédié tout d'abord à S. Nicolas, 1Pa– t:-c n ~!·es marchands, puis à S. Nicolas et à S . Bernard; enfiu, un siècle p lur tard, .exolusivement à S. Bernard. Disons toutefois, entre pare11thèses, que le culte de S. I\icolas tut proipag'.é pair S. Bernard, en Vallée d' Aos– te llïlOUt. 'Le Doct. Donnert consulta plus de 150 publications sur b. Bernard. Les sources qui lui semblèrent les pl1us sC.res sont ceiiles q:ui sont C0'11Servées encore de nos jc,urs dans les Archives Oa[litulaires de la Cathédrale de .t>.ovare et conrtenues dans le codex légendaires des Samts. Un codex presque identique, avec un texte pres– •we identique de fa vie <le S. Bernard, se trouve dans Jes rirchives àe la Cofüégiale de S. Ours à Aoste. Plus qu'une b1ograph~e , ce manuscrit contient un panégyri– que clu Saiut, prononcé probabJement e n 1086, 5.me an– niversaire de sa mort . Il appert de ce document que S. Bernard cle « no– h'e extracticn fut élevé dans la pratique de toutes les vert11s chréhennes; fut archidiacre 4' Aoste, puis graill.d semeur du ve rbe dans les contrées va.ldôtaines et J.es pays d'ale1;toor e t lointain . Qu'il pénétra dans le Novarais pour y enseigner les lois clu Seigneur ». Le panégyri– ~te cite ici u•1 fait important ide la vie du Saint et qui permet de fixer la date de son tré;pas. I{enry IV, en avril 1081, de Pavie se ;préparait à ma:<.:Ler sur Rorne avec un fort contingent de troupes. J.c l,<lpe Grégoire V'II viwiit dans les transes. S. Ber-

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