BASA
"" XXXII wi rait succédé dans la dignité, dès 960. Toujours sous l'inStPimtion de S. Nicola~, S. Bernard se serait rendu processionellement au Mont...Joux et aiu C,ol Joux, ou ci<ms une luitte co:ps à corps, il aurait enchaîné, expul– sé le démon, et enfin fon1dé les deux Ho~ices. Contrai– rem~nl à. la uate assigné.e par 'les deux codex susmen– tionnés, Richard fait mourir le gtran_d tha11matmge en 1028, c'est-..à-dire 73 ans plus tôt. Aucun document antérieur au XV.me siècle ne jollit le prétendu pays d "origine l\ienthon au nom du S:iint tJUi est appelé tourt simplement Bernard ou Bernard dn lvfout-Joux. Aucune mention n'est faite des familles dt: Menthon et de Duyn, parmi toutes les autres famil– les nobles de Ja Savoie qu'on lit clans les Archives de l'Hospice, cle'!Juis cel~es, du 12.me siècle jusqu'à celles du 15.me. L' existence du Comte Olivier, que Richard de Val d'Isère dœme comme aïeul de Bernoline Duyn,, n'est pas prouvée. Uin reliquaire du XIV.me siècle, con– ::.ervé dans ·l' Lglise de !'Hospice, représente le Saint de~ hout, tenant de ses deux mains le liwe des Evangiles sur la pc.itrine. Un bas relief de la Cath.édrale cl' Aoste, nous montre S. Bernard avec le bonrd011 d'archidiacre et le livre des Evangiles sur la poitrine. Les anciens sLeaux du Giand-St-.Bernard portent 1 l'effigie du Saint revêtu de ses insignes d'archidiacre. C'est seulement bien plus tard, lorsque la vie de S. Bernard, sons le pseudonime de Riohard de Val d'I:-ere, se iut répandue, que l'on vit des images, des ~ tn tue~ représentant S . BemaJ•d avec un démon ott tlil drngon enchainé à ses pieds. }amais, jusqu'au XV.me si~de, l'on ne vit un memibr·e de la famille de Menthon o..i <l:.: Duyn porter le rrcm de >Bernard, quo,ique I.e grarnI apôt\l'e dies Al'J)es eut été honoré d'un culte public auss1tot après sa mort; jamais église, ni cha'J)elle ne fut érig-ée en son honneur dans les Seignenr:es de Menthon on de Duyn, pendant fout le Moyen~e. Ne nous ar-
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