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;,,_,,,..,xxxiu w.i <J. ri":tons pas aux deux prrn:::hroni:;mes par lesquels Richard du Val d'Isere fait mourir S. Bernard en l008 et fait re– mouter la fondation de l'Hospice, dédié à S. Bernard, à U!l siècle plus tôt; au qui;proquo qui confond S. Laurent pr:.tre et martyr à Novare, dont lia fête se céUèbre le 30 avül, ave'C S. Laurent martyr de Rome, célébré le ro aoùt. Toute• les assertions de l'auteur pseudornime de la vie de liotre .Saint et son soi...disant successeur à l'ar– ch1ùiaconé, son intime pendant sa vie,, sont marquées au coin de la fausseté la plus évidente. Il a beau fair~ acnoire qu'il avait fouillé dans des chroniques de lVlen– thon, ct.'Aoste, de Novare, ides dt'és, des diocèses où l'on conservait le souvenir du Saint, la mystification est percée à jour. Si ce Riehard Vial d'Isère était le confi– dent, le contemporain, le suceesseur de S. Bernanl,, pr)urquoi alors toutes ces recherches pour rédiger sa b10- gT1!1hie? Toutes ces chroniques, ces écrits pouvaient-ils exister aussitôt après sa mort? Le Do-::t. Donnet dans sa thèse démontre que cette vie n'est pas antérieure au 15.me siècle qu'elle est un tissu <le fan~seté. Déjà le Chan. Anne Joseph de Rivaz, mort en 1836, dans « Oeuvre histo[ique)), vol. XVII ma– nnf.'·crit (archives comunales de Sion) avait affirmé que Ja lé,s-<:nde de S. Bermird ·attribuée au pseudo Richard du Val d'Isère ·est du r5.me siècle; qu'elle avait été écrite par le CJ::i;-,r:; .:.w J ç·a'n Charno-isi prienr de Séez en Taran– tai='e c~ Cil r•C'ire ~h Grand ·S t-Hernard, sur de faux rné– moir~s fournis pm· les Seig11eurs de Duyn et de },/Jen– thon; qne Cliamo1si avait reculé d'un siècle la date de la m11c;sance et de la mo:rt ide Bernard ;pour flatter la vanik de certains Seigneurs Sa:voisrens, désireux de voir lenr;, a1eux ém.erger., depuis le X.me siècle, dans 1es rangs de la nobik::.se du pays. Du reste,, la légende de S. Ber– nard n'est qu'un pastid1e, un déme.rqtHtge des 1Nfystèrcs
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