BASA
""'XXXV - · Mont-Joux. C'est ce qui ex[plique pourquoi la demeure du ,Pr~vôt du Sit-BernaTd fut touj'ours à Aoste jusqu'en r 75 2, année rtu de par la Bu11e de Beno ît XIV, les biens ·1ue l'Hospice possédait en Vallée d'Acste, passè– rent à l'ordre l\fauricie111. S. Berna1d étai't donc Validôtain: le manuscrit de :Ne>V{JH. ne l'exdut pas; les codex de Verceil et de Pa~ vie,, ql!l sont du 14.me siècle, f affkment explicitement: « A civilatt- Augusta Prœloria suam traxit origineim JJ. Mgr Stevenin ne se prononce pas sur la 1date de la fondation de l''Hbspice du Mont }oux et sur le fonda– tend Je l'Hospice de Colonne Joux. 1 J r,us avons voulu résumer a:ssez longuement cette import<tute dissertation piarce qu'e11e intéresse au plus haut point ll'histoire valdôtaine. Séance du 19 Juillet 1945 La plus néfaste des guerres a pam1ysé pendant tro)s années la vie de notre Société. On a oublié pen– da1!t ce temps le passé en face des sombres préoccupa– tio:1s de l'avenir, mais les Associations quii sont prépû-' sées à la sa,uvegarde de notre vie locale résistent aux catJaclvsmes comme les rares spédme?tls de la Flore et de la Faune que la Provi<dence conserve sur ncs sites alpestres. Toutefois sont mo1ns à redouter les intempé– ries de la nature que les îureurs vandaliques des hœn– mes. Maints Ernstrates, obsédés par le démon de la des– trnd1011, pendant qu'i,Js convergeaient tous leurs efforlts µ0111 dfacer Jusqu'aux derniers vestig-es de nos carac– tères ethniques, ·de ne,-; traditions millénaires, de notre la:Ji;.;UC maternelle; après avoir détruit les consciences, la liberté, la vie et la dignitè nationales, les finances, ces ,::rens ':isaient notre Ac.adémie, et depuis belle lurette, le dessein était <léjà conçu de s'emparer de sa bib1iot'hèque .
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