BASA
'°' XLII uo lui de la partie inférieure a plus de mots dé.rivés du la– tin. Le patois d'Ayas est un amalgame de celtique, de latin, d'aHemand et aussi de vieux français. De mémoire d'homme~, on n'a œssé de parler de f'endigucment de la Doire. Le besoin s'en fait sentir plus que jamais. Dans les grandes crues., les eaux corro– dent et emporrtent les meil1eua-es terres riveraines qu'e~.les peuvent atteindre. L'endiguement de la Dciré est ~u surplus un bienfait qu'on ne saurait assez sou– hait•.r et désirer pour la VaUée d'Aoste. Non seulement la plaine s'emlbe[füait et ks habitants pourraient jouir d'u'le santé meilŒeure en respirant un air moins humide; mais ce qui est plus utiJe encore, c'est que l'aisance et penl-être fa richesse entreraient dains nos communes. C'est ce qu'à eu dessein de démontrer M. le Chan. Bréan, quand dans cette séance, il a illustré et expliqué un projet présenté en 1864 par M . .le Chan. Teppex, Curé de Gressan, dans l'ouvraig-e : << Essa.i sur la solu– tion de l'endi;<uemeni de la .Doire ». Parmi les moyens multipJes prc•pos'és dans les temps passl.3, le plus pratique est 'celui proposé par M. Teio– pex et qui consiste à planiter des peupùiers par ranzées serrées et ali,g-nées autant que 1e site peut le permettre. Le peuplier ai.me les .Jieux humides: il y prend fa– cilement racine et se déveioope presque à vue d'œil. D}.ns quelques années. il acquiert des :prooortions ,g-igan– tesqu es et fournit un bo[s assez recherché pour la me– m1i~erie et la constr11ction d'échaffaudazes, parce au'i1 est tenace et léger. Sans compter que, devuis auelaues a1i11ées, 1e bois ·de ,peuplier:, notamment celui du Canadà, est employé à 10. fabricatkn de l:a pâte à papier. Sous ce rpoint de vue, sa culture constituerait ·chez nous une sourct: de richesse. M. Bréan a même montré un rouJ·eau dans lequel M. 'J\!'ppex avait tracé un dessin IDdiquant cOl!llment il
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