BASA
<//.) XLVi """ ancestrale et <les institutions passées ont de repercussion sur le présent et l'aivenir. ·Les pirqgrès mode~s ne pro– dmrnnt des .fruits bienfaisants qu'à la condition qu 'on n'oubli e pas ceux qui les ont .préparés. N'oublions pas nos ancêhes, ni les exemples qu'ils nous ont laissés, ni cette trame )en.te et providentielle où s'agiteŒlit et se dé– "E"}{)ppent les peuples sous les regards de Dieu. u Le p1 &sent et l'avenir sont insépambles de l'âme du passé >>. L'Académie est là pour nous rappeler que la patrie val– uôtame est la terre où nos pères ont travaillé pour uous; Hs nous y out lais~ quelque chose d'eux mêmes. EHe nous désigne aussi, cette patrie, 1.'autonomie d'un petit peupk qui jadis vivait he'llreux de sa vie locale. En nous exhumant les glorieux témoignages de )'a ·foi de nos ancêtrre~, ['Académie nous d'.émontre commen.t « ·T.,' Fglise est une communion d'espérances avec le pas– ~é et l'avemr n. Il va sans dire- que ces grandes consi– dérations, que nous avons reproduites aivec de trop pâles couleurs, firent la plus a;gréahle imp.ression sur tous les auditeurs. Enfm Monseigneur nous recommande J' observance des Statuts. M. l<> Ohanoine Bréan nous donne les prémices d'un tr:wail très importanlt sur la Littérature VaMôtaine., tmvail qu'il va incessamment mettre sur ùe chantier. Cette fois c 'est un riche aperçu de r:évolution de notre la?Jgue, cfopuis l'époque des Salasses jusqu'au 15.me siè– cle, qui entretien\t au plus haut plomt notre attention. Ce~ Potices sont la plus expliicite démonstration que la lan P-ue française ne rrous fut pas importée •d'outre mont, mais elle naqnit et se deveilowa sur nctre sol. Les premiers hahitan~s connus de cette contrée ai– pestre, les Salasses, pa11laient la langue celtique. Le ].a-
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