BASA
"°" XL Viti '°' Crhâteau d',Issogne, certaines Vies de Saints du Château cl' Aymav1lles, etc. Ajoutons qu'à cette époque la npbles– se nous fourmt d es é.cüvai11s de langue française, qui n'étaient pas à. dédaiigner: Aymon: de Ohallant, Boniface etc. An 15 we siècle, un n'otaire et aussi chroniqueur nornmé .Pierre Bosc rédigea [ltusieurs actes en français à r.'..ri11is1tio11 de François de Chailliant; il laissa aussi une es– pèce d'histmre manuscrite dressée en cette langue. M. Hréan nous cite et reproduit d'autres documents de la maison de Challant et qui ont déjà toute la saveur caractéristique de notre idiome maternel.. Au 15.me siè– cl·..:, nous fait-il encore remarquer, on chantait des can– tiques en français dans nos égilises. A près cette dissertation intéressante, M. le Prof. A.l~·ert DPf.ieyes nous silhouette une figure au non !Plus originale du ülerigé Vaùdôtain - le Grand Gorret, qui se surnomn~~ lui-même l'ours de la montagne; il nous le fa it revivre comme sur un écran du cinéma. Pour lm, l'Abhé Amé Gorret ·est un peu de plus que le dipsoma– ne, tel 0n' 0n se p1aît troip souvent à le re;présen.ter, mais un ecclésiastique à iLa foi robuste, au caractère bien trempé, l'alpiniste légendaire,, l 'écrivain plantureux, croustillant:, vigoureux, le polémiste redoutab[e, pétri de sel attique. Nous qui l'avons connu pesonnellement nous ne pouvons nous inscrire en fa ux contre ces apprécia– ijons. M. Go.net était de la race des gouai1H.eurs intrép1- .'\e!'>, de ceux qui s'amusent de 1a grimace des papelards et de la verrne sur les tvisages et qui n'ont pas peur du mot propre pour la faire vou tellie qu'el[.e est. Ayant de !"t"sprit jusqu'au bout does o[]jgles, on sait avec quel ,'-1~cè::i il pouro:uiva1t, croquait, éœirnta,it les fous solen– nels et les fantoches \gl"O:tesques. S ::-111i triomphe, qui met– taEt toujour~ les rieurs de son ooté, étairt dans la riiposte
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