BASA

charge de précepteur dans la fami.lle des prmces de Carignan. Don Bosco s'intéressa au jeune homme et I'Introduisit cia ns la famille Fossaiti., cl ' origine tessi– noi.;.e, qui expfoitait une marbrerie à Turin. BieI11tÔt Edouard Besson demandait en mar~age Thér,èse Fos– sati . l\1ARIO fut l'aîné de 7 enfants qui égayèrent le foyer. des jeunes époux . Des .liens extrêm 1 ement forts et tendres d:::va1ent unu la mère et lie Hls qu'elle avait con;,acré à fa Sainte Vierge . .:--aïnt Jean Bosco ét:ait le confesseur de M.me Bes3 ~;n, chr·élienne admirable qm forma l'âme du futur · évê.que. Mgr Hesso)n entourait sa mè·re d ·une vénération et i \u,e aHeclion dont Friboµrg contem!PJa un témoi– gnage émouvant lors de l'entrée solennelle du prélat da1ns &a vihe épisootpa'le, en 1920. Sous le porche de St-Nicolas, M .me Besson attendait le passage de son fils; 3.Ussitôt quÏ1l aperçut sa mère, J' é:vêque envelop– pé de sa chiape d'-or, en mitre et en crosse, se jeta dans les bras d e .l'humb le femme et ]'embrassa av ec tt:ndresse. l:'.:...:outons Mgr Besson évoqu.er lui-même qudques souvenus d ' enfance, dans une lettre écrïte 1lors de son dernier sé1our à Turin, au dé but de la guerre. <1 Arrivé hier à 4 heures, je repartis aussitôt pour la C ;, nsolata,, puisque c .est en somme le but de mes vop tges, maintenarit, quand je viens à Turin, seul sur·ivant d 'une époque à jamais disparue. j'ai d ·a·o0rd fa;t une longue pose dans les corridors de l'aiicien cloître, où il y a des mii!~(iers - d'ex voto popu– taircu, naïfs, parfois ridicules, mais si touchants, si bienfaisa:nt;, ! lis fai.saient m es délices, quand j'étais to:it petit, e1t je me rappdle que ma m •ère avait toutes les µcines du monde à m'en arracher. Aujourd' h\li encr.;re, sans que personne ne s'en doute, je :ne puis lea contempler sans verser des 1aitmes : ils sont une

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