BASA
magnifique préparation à la prière confiante. J'ai as– sisté ensuite nu oha:pelet, au chant colJectif du Taniu– m ergo , à la bénédicti:on du Siaint Sacr.ement, j'ai re-– mercié la .Sainte Vierge de sa continuelle protection... je lui ai rappelé des ta<o de choses et je suis sorti rem– pli de jcie . :< j e pus ensuite faire une dé'licieuse promenade dans ·les quartiers où nous habitions, il y a soixante a ns , et qui ont heureusement très peu changé. Je suis all~ faHe visite à l'égllise de mon baptême, Sainte– Thé'.ri:-se: c ',est en sortant de là, à trois ou quatre ans., il.iprès un ~er.ïi1.on auquel je n'avais probablement rÏen cornpris 1 que, pour la première fois, je dis à ma mè– re yue je voulais me faire « oiseau >> : cela voulait dire me faire prêtre, parce que le prédicateur s'appe– lait Don Ucelli, c'est-·à-dire l'1abhé l'oiseau! A cette érof]!!e, a: :ni.nt c!éjà des goûts que mon atavisme de paysall du p1ateau vaudoi,s me d'-mnait, sans que nul ne le sût , ;e voulais toujours, comme cadeau, des boîtes de vaches, de chèvres et de moutons; mais je com1uençais toujours aussi par leur faire.. . une ton– sure n. La famille Besson, quittant Turin, s' étaiit fixée à Lyoin. Marius avait 6 ans, qu~nd il fut placé aµ Petit– Sf-minaire de St-Jean. Les études y étaient fermement conduites. Grâce à cette discipline, l'enfant acquit un jug~mènt sûr, secondé par u!ne m·émoire étonnante; d "·em!Ylée il conquit le premier rang parmi les élèves . i\fanus Besson n "était cependant p~s absorbé par l"étu<le au point de ne oéder à .la t~ntatlion de jouer quel<.jues bons tours à sa fa1mi,!lie ou à ses camarades, si bien qu'un professeur ira jusqu'à s'écrier que cet espiëgle et ses cœnplices finiront par « penr sur l'éci1afaud >> ! Jama:is, pourtant, de méchanceté dans ces taquineries.
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