BASA

Déjà la vocation se dessinait et s'affirmait; le jeune étudiant était profondément pieux, assidu au travail. Sitôt bachelier, Marfos Besson entra au Séminaire d';.\hx, près de Lyon. Le diocèse de Lausanne et Ge– n~ve manquait a'lors de prêtres. L'évêque., Mgr Dé– ruaz, désirant compter dans les rangs de son clergé un ~ujet aus&I plein de promesses, engagea le sémi– nar.i sle à revenir dans sa patrie pour y poursuivre ses étud t-.' sacerdotales. Merius Besson répondit à cet ap– pel. Tout en achevant son Séminaire, il suivait des cour.; à l'Université, spécialemenit ceux de théologie, d 'h1 '"t0ir'e et d''archéo~ og.ie, sous la direction de maî– tres éminents qui encourageaient les premiers travaux de leur brillant disciple. Ordonné prêtre le 23 juillet 1899. l'abbé Me1rius Be~~un céiébra sa première •messe solennelle à Fri– bourQ", le dimanche suivant. Les mois oui suiv.i.re >nt furent remnlis par !~s exa– men:J de licence en théologie, un bref vicariat, un sé– iour à Rome ou l' évêoue envovait le ieune prêtre dans ,Je but d'y compléter ses études spédalisées. Au cont~cJ ~e personnalités remarquables, de tous pays, r ahbl Besson .aoauiert, dans le rni'lieu romain, cette connaissance p émétr:ante des origines de l'Église, de l"::u.t -:hrétien primitif, des catacombes. Les fi.è1Vres vinrent interrompre le cours de ces étudPs. L'abbé Besson r·entrà en Suisse et fut envoyé corn.me vicaire dans le Jur;a1. Les enfants apprécièrent vite icur catèchiste dévoué et captivant, le grand llml , toujours disposé . à les amuser, vrai émule d'e Don 130.~r ') . 1\I.ais la santé du vicaire. sérieusement &tein.te . exige :le~ soins et du repos. C'est à T uri'n que l'abbé Resson va refaire ses forces, tout en se remettant à r ét~Je et en compulsant les archives royades .

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