BASA

gél:que. comprise et goûtée des e~prMts les plus di- vers. Une institution dev"lit compter sur la soltlicitude particuLière du prélat: l'Université de Fribourg. Mgr 13P,sson r:ontem;plait a:vec joie Ie développement des Pacultés, il se r.éjouissait en voyant surgir les noluveaux batiments destinés à abriter les professeurs et les étudiants de toutes nationalités et de toutes races, réunis à FriibQIUrg ·pour y travai'11er dans une 2~biance nette.ment fraternelle et cathoJiique. Humaniste iparfait, Mgr Besson jouissait d'un nand nrestirre auorès de ,]'élite intellectuel.le suisse et étmngère. Rappe~ons aussi' combien il! sû:t comprendre et encourager les artistes qui renouvelèTient l'art reli– g1eux en Suisse r01mande. C'était toujours une grande .io;e pour ,Je Masteur du diocèse de pouvoir consacrer de nouveaux sanctuaires; il remerciait du haut de la chaire archi1tectes, <peintres e't décorateurs , sans omet~ tre un mot spécilal ·pour les maçons et .!es ouvrier s, p.râce au ]:abeur desoue'ls l' œuvr'e conçue par les ar– tïstes se réailisait en beauté. d.2ns un commun effort. Au miJ,ieu de cette activité prodi1g-ieuse, Mgr Bes– son restait humHe et pacifioue. Possédant dans !le se– cret de son ame .la trlanouiHi1té de !'ordre. il pouvait la communinuer autour de lui', dans la mesure où la honne volontè du prochain lui p ermeittait d'a,,ir. car !f.'.s contradictions et les .Peines ne ~ui manouèrent pag . Promoteur et organisateur d'œuvres. Mgr Besson t•;waiilla oarticulièrement à ré.2füer la fPdér::>ti0n dP~ œuvrcs du diocèse. QUi devait unir et affermir les di– vers groupeiments, sans détri:ment pour le caractère clistinc.ti1f proµre à chacun d' ~ux. Mieux nue personne. Mqr Be!lson comrprit et ensei<:rna oue l'Action catho– !i :-iue, dans son essence. vis'lit à rénover le Cl'\.tho.Jirn1e ~ui-mème par une vlÏe Întér;eure rplus vraie, plus inten– se, iplus conforme à rEv:a1n gile, qui , dès lors, rayonne-