BASA

rait en apostolat sur le miheu social ambiant . Il esti– . mait, avec raison, que les mouvements spécialisés n'ont de réelie utilité que c:Le'1!s la mesure ou ils sont péneêrés de cet esprit. L'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg tenait beaucoup à établir d'c.s relations harmonieuses avec !1.~s autorités civi,les de la Suisse et des divers cantons de son diocèse. Il y rêussit pleinement, au point qu'il n 'btait pas de grande cérémonie patriotique cantona'le et m f>me f édérale, sans que Mgr Besson y fût offi– cielilement convié. A ! 'aise dans les milieux Jes plus différenJts, r .évêque savait se faire tout à tous avec un tact et une délicatesse incomiparab~'cs . Ge<nève et ses actiivités internationales d'avant guerre, ne pouvaient le laisser indifférent, aussi Mgr Besson aimait-iil célébrer lui-même l'office pontifica.J qui inaugurait les travaux de l'Assemb!ée et du Con– seil :ie la Société des Nations, appeYant la bénédiction divïne sur les caltholiiques qui en faisaient partie et qui, disa.it -11, cc d oiivent être ,Je grand feu qu'on allu– me sur !\i. imontiaq-ne; i.ls doivent être l,a lumière du mc.n<le. Et tout d' aho.rd, en se dévouant aux œuvres de leur pays, .ils d oivent tendre· une main fraternelle à iceux gui, dans d'autres :pays , s'inspirent de la mê– me foi et travaiHent .21vec ·le 'même amour au service de leurs sembll'ables et à l'extension du règne de Dieu n. Oisons un mot aussi d\m des prohlèmes qui te– nait une place singul~ère dans les préoccupations du grand évêque: la naix confessionnelle. IJ ne s'agit pas , dans son esprit, d'une simp:!'e attitude négative, d'une t0!.france des co1nv'Îctions d'autrui ou de concessions mutueli!es .()1us~ 1 i nuisibles quÏllmoires. Puisque une P'l'é!n dc partie de ses diocésains doivent vi.vre en rap– ports constants 'avec les non-catholiOiues, M'gr Besson est convaincu que, sans .se départir d'une ferm·eté ab-

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