BASA

solue dans .Je domaine du d ogme, de la vérité, en un .mot, qui relève de 1 Ïnte1lliigence, on peut et on doit :trouver Jans la charité le vrai moyen de créer des liens fraternel s de confiance e~ d 'estime, établis sur Je respect de la perso;nne. Le successeur de saint Fran- çois de Sales a toujours évit.é avec un soin extrême ce g ui p ouvait b:1esser ou m ême froisser les fils séparés do111t i,l se sen tait, m1a·lgré tout, l;e Père, et pour ies– quels !'I n' a cessé de prier avec ferveur. * * Evildemment, une activité aussi féconde devait s ·a limenter à une source vive . Si Mg r · Besson é tait d ·une réserve extrême sur tout ce qui avait trait à sa vie intérieure, cm en surprenait du moins le reHet en diverses occasions, part iculièrement en le contemplant à l autet On ·étai,t saisi pair la gravité, la majesté avec lesquelles j,l cé.Jébrait la m esse. Dans ses fonctions sa– c1·ées, il ·ét:ait vraiment le p ontife, m édiateur entre JJ1eu et iles hommes, alliant ~a noblesse des gestes à la pJus absolue sim1plicité, car s'il tenait à l'exacte observation des prescriptions liturgiiques, Mgr Besson mettait un soin jaloux à éviter toute sùngularité, tout ce qui eût attiré l' aittention sur sa personne, au détri– ment de 'la dévotion. Son souci oonstant, dans le mi– niscèrc, était de ne pas devenir un écran entre Dieu et les âmes . 0 'une fidélité exempJaire à ses exercices de pié té, le C hef du diocèse puisait dans la prière le ~ouriage et la force divin e dont il avait besoin pour vaquer N1X multiples devoirs d e sa charge. La confiance était un des thèmes préfér.és de s:a .prédication, il1 en vivait lu\i-même .profondément; confiance füiaole envers No– tre-.Seigneur, et confiance de petit enfant envers la Sainte Vierge.