BASA

Nous ne pouvons passer sous silence l'~rnour de îvlgr Besson pour 0 le Saint-Père et pour l'Eglise. Ro– mam dans l'âme, l'évêque d~ Lausanne, Genève et FniJourg communiquait à ses diocésains son attache– ffiPnt et son obéissance aux directives du Saint.Siège. Que de fois ne s'est-il pas rendu à Rome pour sou– metlre a 1 avis du Saint-Père telile mesure, telle déci– ~ ion qu ïl jugeait opportunes de prendre, telle publi– cat·on qu ï.l projetait ! De leur côté, les Souverains Pontifes Benoit XV, Pie XI et Pie XII honorèrent d une particulière bienveillance Mgr Besson, dont ils avaient di scerné la valeur exceptionnelle . Â l'autoriité de chef, Mgr Besson ajoutait celle du père, gui prétère suggérer \Plutôt que commander ou imposer; en cela se rnianif est~it cetite discrétion qui était une des rn~rques distinctives de son caractère. Généralement si.lcncieux, austère même par natu– re , l évêque déconcertait ceux q,ui l'abordaient pour la prcmi'ère lois., maiis bientôt Je trait dominant de Mgr Üesson se découvrait: la bonté. << CARITAS CH/ST/ URGET NOS ii. cc La charité du Christ nous presse n, cette devise qu'il avait choisie, Mgr Bessou J '.a réalisée scus les aspects les iplus divers. Dans les visites personnelles, fréguentes eit dirt~ctes aux pau– vres, aux malades, aux prisionni'ers, aux malheureux, il s·avait écouter avec une infinie prciitience, consoler et encourager paternellement. Sun temps , sa peine,, Mgr Besson ne les m.éna– !?eait jama.is - pas plus qiue Sies ressources, pourtant tr.ès modestes - qua,nd il s'agissait de venir en aide à riuiconque recourait à sa chariÏJté. Ce pr·élat d 'uine haute culture, ce savant univer· sellement estimé, dont Ja distinction s'unissait à une parfaite modestie, aimait les enfanlts avec ipr.édilection, à l'exemple de Notre-Seigneur; il possédait un don pour ~e 1mell1e à leur niveau et s'adresser à leur cœu1

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