BASA

li a, en effet, vu Œe jour en 1866 à Torgnon, p~piinière féconde de prêtres, où la population consic dère comme une bénédiction du Ciel, une faveur pré– cieuse pour une farn:il!e, l'honneur de donner un prê– tre à r Église.. La famille de notre re:gretté Défunt était liée de parenté au Rév. Chan . Gal, Prieur de Saint-Ours, une des pius pures gloir'es du Clergé de 'lorgnon, disons rn ;eux, de l'f.glise Valdôtaine. De p.lus, il était par sa mère, neveu d'un exceillent ecclésiastique qui a guidé pendaJl)t de longues années avec dévouement' et suc– cè's ila paroisse de Fontanemore : le Curé J annel de pieuse méirnone. C'étai·t un passé glorieux pour la fa– rniJle dont on rappelait volontiers les intéressanll: sou– ve nirs à travers ie·s longues soirées d'hiver. Ajoutez à cela U' air a;m;bi1ant du foyer domestique, saturé d ·es– prit de foi, r·échauHé par des exern(piles édifiants, spé– cialement par la douce .et tendre piété de la mère . On :Comiprenci que dans cette atmosphère profond~· men 1 t c hrétienne, ;Je jeune Emmanuel ait senti de très bonne heure s '.éveiller en lui le désir iTêtre prêtre. Il n' a pas été , d' alilleurs, le seul dans 1 la famille à sentir cetlte douce influence: un frère, Charles plus ieune de quelques années, l'a suivi de près dans le sacerdoce, le précédant hé las ! de bien des années dans la tombe, malgré une constitutilon athlétique. Mgr G.<JJ! fit ses études p11épariatoires au Grand-Sé– minaire sous un vénérable prêtre, ie Prieur de Cham– bave Fras3y, de sainte mémioire, dont la remarquable piété et le zè le ardent ont certainement contribué à affermir et à développer les bonnes dispo&iitions du jeune .élève, m ettant sous ses yeux par sa vie tout dé-