BASA

vouement à la cause de Dieu et des âi1nes, un ·,magn~fique et touchant idéal de vie sacerdotale. Au point de vue cuJ1turel, ! '·école presbytérale ;1' était, peut-être pas, très complète. li y manquait, (m le conçoi,t ais.~ment, la régularité des leçons, le contact avec des condisciples et 1leur contrôle tou~ jours en éveil qui a.ffine 1' initeililigtence et ouvre rnl!me ries hori!zons; il y manquait foroéiment l'émulation qu i st~mule la volonté et 1' oblige à se tendre dans des ef- . fort~ sans cesse renouvelés . IVla1is Mgr Cal, par sa constante tenacité au tra– vail et son vit désir de se culltiver, réuss.Ïit assez bien, au Grand-Séimina:ire à combler ,]es inévitables lacune~ de sa première formation inteUectuelle. Üans cet lmti\èut il fut un !élvite d'une conduite fort régulière, attaché au travail par goût de l'étude et par devoir de conscience, donnant en même temps des '.1reuves d'une sincère et solide piété. Le service mi1litaire qui interromipit pendant une années ses études et sa pr,éparation a.ux ordres sacrés, n "entama nullement ·la pureté de son cœur et ne lais– se en lui aucune trace d'ha\:JÏ;tudes de la caserne, pas même le goût assez innocen!t de qudques bouffées de fumée. Ordonné prêtre à la fin mai 1890, il porh à Mor– gex les pr~mices de son miniE<tère en qualité de vic~i­ re de M. l' archiiprêtre André hassy, l.equel, !'ayant s0nnu ·élève chez son oncle, avaiit prié l' Autorité dio– césaine de le lui donner pour colJaborateur . "1 garda ce post•e pe.n~ant une année et derm en– viron, J,aissant à son départ de vifs regreits avec le souvenir d'un prêtre digne, pieux et zélé.

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