BASA

Un trait qu' on ne saurait laisser dans l' ombre, c · est la charité de notre Défunt s'exerçant dans la bienfaisance . li n ·est pas possi'bl.e de donner à ce point de vue un aiperçu complelt, le meiilleur nous échaippe ; tous les Sf>Cours matériels, les aumônes versées par la droite et qu'ignora constamment la ga:uche mais iil est des faits q~ÏI n'a pu cacher . Trois neveux, ou arrière ne– veux, entre autres, lui doivent leur Salerdoce parce– qu 'il en a assumé les frais des études préparatoires . .5on nom sera rappe!lé encore avec reconnaissance au Grand-S-émin1aire par la fondation d'une bourse d'études, et notre Refuge qui abdte tant de misères a reçu de 1lui à sa mort par disposition testamentai– re une généreuse aumône . f Je résume en rappelant que Mgr Gal était une âme essentiellement et profondément sacerdotale, fai · sant l 'œuvre de Dieu avec foi et dévouement dans un ministère d ' autant plus fécond qu'il était plus ca– chi~ . plus ignoré; Je fais ::i.llusion tout particul.ièrement r1 son inlassable assiduité au confessionnal, trèl:l fré– quenté, assiégé souvent par une foule de pènitents qui appréciaient hautement son inaltér:able patience et r"'cherchaien:t sa direotton emipreinte de bonté et pui– sée- aux sources les plus pures de la morale et de !l'ascétisme . L'bglise Valdô:ttaine perd ein lui un de ses ou– vriers les plus dévoués , le Clergé un confrère esti– m~, aimé et entouré de respeotueuse et reconnaissan– te confiance. Il la:isse un grand vide difficilement comblé. C'est ce qu'ont exprimé éloquemment ses im– po1!antes funéria:irlles et c ·est encore ce que chucho-

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=