BASA
brures d'an~·ent; en face de la blanche Grivola et du superbe Rutor qui d éploient, dans une féérie de cou– Jleurs chatoyantes , leurs ceintures de forêts et leurs couronnes de glace scinrti!llante au soleil; dans une atmosphère toute imiprégn6e de labeur intense, de bonne vie; de relàgibn sol5de et de traditions tenaces, M. le Chan. LiaJle gardera toute sa vie l'empreinte de s '.l simplici1té, de sa magnanimité agreste\ de son ca– ractère essentiellement, foncièrement v·a:ldôt.a1in. iJ~sciple d'abord de M . Mkhel Saluard, ensuite du vicair 1 e local M. Charles Gall, il n'eut pas quelque temps recueilli ses leçons, qu'il put se présenter au P etit-Séminaire S. Anselme et y obtenir de prime ahord la priorité sur tous ses condisc~ples . Et cette priorité, not'ammenit sur la langue française une fois con.quise, ~l ne œa céda plus; j;} remporta le premier prix dans toutes les olas.Ses. NuNe faiblesse , nulle dé– faillance, nul échec ne vint enlever la première ipalme à ce front CJUi devait brdJer d'un si vif éolat dans la répu– hli que des Lettres. _II se ht remrcirquer par son apti~ tm-ie d:ans les compositions françaises et dans s,a1 pas– :,ion pour 1 histoi're , surtout depuis qu 'i1l fut élève du Chan. Frutaz . Ses remarquables pmgrès dans Ies études littérai– res et historiques rivalisaient 1avec ses progrès dans },a nibé. Sans vouloir ê1tre par système et outre mesure un laudator iemporis acti, il est permis de se deman– der, quand on ex,amine rœuvi'e, la valeur littéraire à' hommes tels que lui, si les vieux prog~aimmes au – jourd'hui délaissés, n'étiaient pas beaucoup mieux f)Ue les innombrables cycles de }' ~nsitruction gymn'a· s.iale, dycéale, unive:rsitaire modeme, et en état de
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