BASA
préi!Jarer à ~a science des ouvriers uti1l1es, aux lettres des fidèleio.. fer'Venrts, e't au pays des co1ntingents soli– <les et fortement outillés pour les travaux intellectuels . Petits-Séminaires et lnS1t~tuts du gouvernement s'en sont dé1plorable1ment ressenti de vingt ans de Régime corrnpr·essif. Toute dictature est faite pour é:touffer les liber1tés, iles consciences, le sens mora1l, et qrui pis est, pour rogner les ailes à la pens.ée . Notre jeune étudiant n'aspirait qu'à une gloire, à la gloire de s:"rvir Dieu dans les rangs de la milice -:iainte. Aussi à peine eut-il heureusement achevé son cours de réthorique, qu'il revêtit il'habit ecdésiastique. Tou1t en cultivant avec succès J,a 1pihi1losophie et h théolo2ie, il ne laissia. pas de se perfedionner dans <ion idiome favori, notre idiome à nous, qui a été voué à un 013foadsrne Inouï par des satrapes ineptes, pen– dant de tr 1op longues années. En 1913, orné de toutes les vertus sacerd'otaJes, versé dans les sciences sacrées et profanes, il e>élébria la première m'=sse. à S.'aint ~Pierre, avec une ferveur <;11 i présageaient les b2'nédictions célestes sur le su· Him<> ministère qu'il alilait ïriaugurer. Les paroisses de Challant-Sit~Anselme, Ayas, St-Christophe furen' les théatres de ses labeurs aipostoligues. D'un heureux naturel, d'un 'car.actère ouvert, franc, '1ie Vicaire Laie frayait facilement avec tout le monde; tous admi'– raient s3 ;J 1 iété, sans ces escarpements des vertueux sauvages, son zèl'e édai'ré, sa dharïté, sia. gr1a1vité in~ née, sa cUllture. Une des qualités qui contribuait à le rendre populilire, c'était. sa honho:nie. La bonhomie c'est encore J,a charité, mais descendue de son pié-
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