BASA
de sa plume était correct, chatié, éléganit, harmonieux, intéressant. Il écrivait comme il sentaii1t eit comme il .c;entait avec ie cœur, ses phl1a.ses a.v11ient la puissance et lia. chaleur de la conviotion. Cependan1t toutes ex– pressions trucu!Jentes, vulgairement acri 1 ma.nieuses, ré– pugnaient à sa nature et surtouit à sa conscience de spadassin cie ia vérité, de l 1 a bonne cause. Certaine– IT'f>nt, il était plus historien que chroniqueur. Il traita~t h eureusement des questions apologétiques, histori– <JUes, l'itt&a.nes, des sujets d''arbo1riculture, mais il. lui arrivait parfois de relater pas trop exaotement le3 me– nus faits du jour. Cela, non par supercherie, mais par défa'u!t d' infomn:ation. \/ers ;la mi-septembre 1919, M. Laie fut chargé de l'enseignement du français au Petit-Séminaire d 'Aoste où :j,J demeura jusqu'à ce qu'il fut nommé ·· hanoine àe la CoUé:g;e~e de S. Ours, c'est-à-dire jus- 0u ·en 1924. Il se rendit assez utile dans le nouveau champ de son apostolat et il souffrilt beaucoup lors– qu ~ ,]es infinmiltés toujours croissantes ne lui permirent plu5- ci'e t'emplir ses fonctions à son gr·é. M. Laie joua un rô:le !très impo rtant comme m em – bre d'abord, puis comme Secréteire de cette Société Académique; on peut dire qu'il en fut avec M . le President Chian . N01Ussan, le ipi\vot, la cheville ouvriè– re . Jusqu'en 1927, il red~gea avec soin, dans les Bul– !i>tins, les comptes-r1endus des Sé:am:es. Les études historiques le passionnaient. A l'instar cle son ami intime le Chao. Frutaz, il s'était de bonne hP.m'e pris d une bel le ard'eur à .plonger ses regards à travers les brumes du passé, à interroger les voix d ·outre-tombe, à rconstituer les tigures de nos ancê·
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=