BASA
tres et les ambi1ances dans lesquelles se sont évoluées Jeurs mamères de penser, de sentï.r et d'agir. On sen– tait qu'il aimait tout de son pal)'s natal d'abord, en– suite de la Vallée d "Aoste du passé: la foi robuste et simnle de nos populations, les pratiques religieuses d·e n0s paroisses, les réjouissances populaires de nos vj!– lages, nos coûtumes marquées par une longue hérédi– té; la note de cell1te gaîté saine, de ce langage pitto- 1C'sn,ue qui vibraient sur les lèvres de nos viei:llards, faisaien!t vibrer les :filbres de son cœur. Cette poésie campagnarde tt'Ouvait en lui une âme de philosophe et de poète qui en savait intèrroger le> battements et les 1aspirations. Son goût de l'histoire était doublé d'une vive imagination, qui revêtait d ·une façon pittoresque .les restes lu ip~1ssé. D' instinot on se sentait porté vers ce haut caractère et cette bel– le nature quri se penchait avec tant de sympathie sur tout >ee qui pouvait mettre tn valeur les q,ual.ités de notre race. Il rêvait pour notre peJttte patrie, toujours inchgnement exploitée et ignoblement piétinée, des des– tinées bien meilUeures et i:! s'alanmait de tous les fer– ment3 de désorganisaltion po;li·tique et socia1le qui s' in– troduisent dans les m:asses par les mauvais bergers d11 matérialisme, de l'incrédulité et de l'anarchie . Il voyait que la g rande force de résistance aux pires doc<trines comci sita~t dans le Credo de l'Église. Il ,JuL– tiait cou.!:!ageuseiment contre cette centr.a.lisation à ou– trance 'qui dev1a1Jt dégénéTer en une pl.a.te, terne, ma· cabre uniformité et il voiyait ile salut de cette · n~re Vallée dans l'instauration d'une autonom1e réeJ.le et ne>n pas fictive.
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