BASA

ro4 ACADEMIE S. ANSELME < .. .. L es Seigneurs des terres et les Gentt"ls– honunes, n'ayant pers.onne à les tenz"r en bnde, s'éri– geaùnt en autant de petits souvetaùts et st faisaient la guerre, de leur propre autorùé. ... « ... Dans la Cité, chacun voulait êt re le maître... » . Bref, la Vallée cl ' Aoste était pratiquement un e «: terra nullt'us » ; dès lors , libre et indépendant e. Mais voilà qu'un peu partout, les seigneurs ne tardè rent pas à exercer une autorité touj ours plus arbitraire su r les populations de la Vallée, e n les opprimant chaque jour davantage e t leur ravissant peu à peu la liberté et les autres droits, dont elles é taient en possession. C'est pourquoi, elles cherchèrent un prince assez puissant pour les protéger contre les a utres seigneurs , en leu r garanti ssant, e n même temps, leurs droi ts et leurs libertés. Or, parmi ces seig neurs il s'en trouva it un qu i, tout e n étant, chez nou s, un comte comme les au– tres (unus inter tantos et pares), é tait cepend ant plu s puissant que les autres. Voici pourquoi. Il n 'était pas seulement comte e n Vallée d 'Aoste ( notez bien, nous ne disons pas de la Vallée, mais en Vallée), mai s aussi e n Savoie. « Dans ce flux et reflux de calamités et d'op– pressions la Cité et les faux-bourgs eurent donc re– cours au contte Thomas I de Savoi'e et passèrent avec lui' un acte, où ce prince promet de protéger et difen– dre lti lz'berlé et les privilèges des valdôtaùzs en correspectivité de l'hommage de .fidélité de la part des valdrJtaz'ns » .

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