BASA

_.l,.CADÉ:\!IE S. AKSELME II5 Ce que notre auteur s'abstient de dire, d'autres cloc111)1ents nous le révèlent. L e 24 novembre I no, le Roi Charles Emma– nuel III fit publier dans le Duché les Royales Cons– titutions . De ce fait, « les Trois Etats, la Cour des Con– naissa nces et le Coutumier sont abolis. Les Commu– nes sont organisées à l'instar des autres communes du Piémont; l'impôt annuel est déclaré obligatoire. Des intendants sont créés et chargés de l'adminis– tration civile des villes et des communes. Les le ttres patentes réservèrent au Roi le droit de régler la juridiction; que les nouvelles Constitutions attribuaient a11x Intendants ~. (Mgr Duc, 1-.hstoire de l' 1:,git'se d 'Aoste, tom. VIU, pag. 462 ). Le Roi vena it d'assener à nos franchises le coup d,!cisif. La cognée avait frappé à mort l' Mbre sécu- laire des libertés valdôtaines. . Il fallait toutefois masquer , si possible, un tel acte ; il fallait donner (o u au moi ns essayer de don– ner ) aux valc.lôtains l'illusion que le coup, dont on les ava it assommés, n'était pas mortel. A la rigueur, le Roi aurait pu ne pas trop se soucier des collsé·quences de son ac te injuste. Était-on, ou n 't! tait-on pas en rég ime d'absolu– tisme? D'autre part, ces montagn ;:irds étaient jaloux de leurs droits ; le sens de la liberté é tait inné en eux. De tou t temps ils avaient possédé leurs privilèges;

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