BASA

ÀCÀDfMIE S. ÀNSELM::I;'. La plupart de nos archives communales ont souffert de l'ignorance des syndics, de la négligence des secrétaires ou de la mauvaise foi des plaideurs. La restauration des églises a été néfaste pour l'histoire des paroisses. La plupart des églises avaient un coffre solide où étaient conservés les titres. Aban– donnés par les curés insouciants, les parchemins sur– tout devinrent la proie des enfants. Sunt Lacrimae rerum, mais conservons au moins ce qui nous reste. Veuillez me pardonner de vous avoir entretenus si longtemps sur un argument qui devient un peu d'ac– tualité et qui vise aussi à la conservation de nos droits. Chan. F. G. FRUTAZ. P.S. - Les souhaits formulés par le regretté Président, chan. G. Frutaz, sont en train de se réaliser. Grâce aux bons soins et à l'œuvre intelligente de la Junte du Conseil de la Vallée, une école de Paléographie fonctionne régulièrement depuis novtmbre 1949, fréquentée par une dizaine d'élèves. Elle poursuivra ses cours jusqu'à la fi,n mai pour les reprendre en novembre avec le pro– gramme du second cours. Ainsi sera formée la pépinière des ar– chivistes et de ceux qui voudront baser leurs assertions historiques sur les documents originaux. En plus le Consâl de la Vallée, en union avec le Municipe d'Aoste, réorganise les archives de la Ville. Il est à souhaiter que d'autres archives privées imitent cet exemple. LA PRÉSIDENCE DE L'ACADÉMIE:.