BASA
ACADÉMIE S. ANSELME i tt Il s'agissait d'une véritable petite législation dans le genre. Ces règlements (d'ailleurs la plupart aujourd'hui encore en vigueur), tout en étant semblables entr'eux dans un certain nombre de points, variaient sur d'au– tres poin"ts, selon les zones et les villages. Tantôt l'eau était distribuée par journée, tci.ntôt par heure , tantôt d'une autre façon. Jamais elle n'était aba.n– donnée à la merci des personnes, ni aux caprices du hasard. Des sanctions et des amendes étaient prévues et fixées pour ceux qui auraient transgressé les dis– positions établies. Il ne faut pas oublier que ces règlements disci– plinaient aussi toutes les modalités et conditions, aux– quelles devaient se soumettre quiconque aurait voulu vendre, ou aliéner de n'importe quelle autre façon, sa propriété ou ses droits d'usage de l'eau, dont il était le légitime propriétaire. D'ailleurs, ordinairement, on avait soin de pré– ciser ces modalités dans l'acte même de fondation du ru, ainsi que da ns l'acte d'achat, lorsque celui-ci avait lieu. A ce propos, je reprodùis un document. Cette charte est intéressante, à plusieurs points de vue, par rapport au suj et qui nous occupe. D'abord elle nous prouve qu'à cette époque, le ru Pompillart ( I) était déjà en pleine activité ; (r) Ce ru el{iste encore actuellement ; il puise ses eaux dans le Buthier près du cimetière de Valpelline et il les porte jusqu'à St-Christophe.
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