BASA
8 ACADÉMIE S . ANSELME utiles choses. Nous souhaitons seulement que l'autonomie valdô– taine ne soit pas un vain mot, qu'elle ait toutes ses coudéesfran· ches et devienne plus effective et plus complète afin que le Con– seil de la Vallée puisse travailler efficacement au bien-être dn pays d'Aoste, et tout en se conformant aux lois, créer, soutenir et développer toutes ces institutions qui tendent à rapprocher les tronçons épars de notre vieille race pour en reconstituer le vivant patrimoine, c'est-à-dire la langue maternelle, les traditions et les i:outumes, les légendes et les chansons, les franchises et les liber– tés, les gloires et les tristesses, le culte de ses saints, le souvenir de ses preux et de ses .humbles, les intérêts du présent et les espé· rances de l'avenir. Ces digressions et ces considérations que nous nous permet– tons de soumettre à l'attention du public, ne sont que le corol– laire des données historiques fournies par Mgr Stevenin sur les systèmes électoraux des temps passés et présents. Le référendaire termine son exposé par deux conclusions gui découlent des faits. Savoir : la disparition des partis « moyens » pour ne laisser en face que le christianisme et l'anti-christianisme. Cette première conclusion de Mgr Stevenin nous suggère ces conçidérations que voici : Les élections auxquelles nous avons assisté nous ont révélé les idées a_ctuellement prédominantes en Vallée d'Aoste, en Italie. Il faut en convenir: partout, sans même excepter les Collèges où les partis étaient le plus en contraste, la lutte électorale a été soutenue en base du sentiment religieux, disons _même en base des convictions religieuses des candidats adversaires, qui se disputaient la palme dans l'arène politique. La majorité du peuple n'a plus voulu du libéralisme qui a barguigné sans cesse en jouant le rôle de l'âne de Buridan. Le peuple, après les terribles enseignements de la ~uerre, n'a pas encore tout à fait fait litière de la loi divine et ne s'est pas encore laissé pervertir tout entier par les théories contraires au patrimoine des vérités éternelles, à la religion, à l'Eglise, théories que le libéralisme n'a cessé de préconise!, pendant plus de 70 ans, par le moyen de la presse alliée, tolérant tout, excepté la fermeté dans les principes de la morale chrétienne. Le libéralisme ne
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