BASA

120 ACADÉMIE S. ANSELME ment une barrière capable d'arrêter la désertion de la campagne et le dépeuplement de la montagne. Voilà, en un mot, comment un Etat orga'nisé sur les bases du régionalisme n'a rien à perdre, mais tout à gagner. Il en était ainsi, en ces siècles loin tains ; il en est encore ainsi, de nos jours. La Vallée d'Aoste, en effet, a, dans l'espace de quelques années, commencé et mené à terme une quantité d'œuvres publiques et sociales, qui par leur nombre et leur qualité, dépassent de beaucoup tout ce qui a été fait chez nous, durant les cent ans qui ont précédé le jour où notre pays a revendiqué et réacquis son autonomie. Un progrès admirable a été fait et continue à se réaliser dans tous les domaines. Tout le monde le constate et le reconnaît. D'ailleurs je citerai, en finissant, quelques exem– ples frappants, sans sortir du sujet qui nous occupe. La construction du ru du Mont à Doues et de celui de Bosses, l'approbation du projet et le début des travaux pour la construction du ru de Verrayes, les grandioses installations d'arrosage à pluie d'Us– sel et de Hône-Bard, dont on va commencer très prochainement les travaux, sont des œuvres colos– sales, qui défieront les siècles et qui méritent d'être placées à côté des grands rus, que nos ancêtres ont creusés pendant le moyen âge.

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