BASA

ACADÉMIE S. ANSELME lI vains distingués et en tant qu'amis dévoués de notre ré– gion autonome. Mon plaisir est d'autant plus grand de les saluer ici, en ce petit cénacle, qui a, depuis bientôt 1 oo ans, alimenté et protégé la flamme de l'idée Valdô– taine et de la culture régionaliste. II suffirait pour s'en convaincre de parcourir les Bulletins qui ont été publiés et les recherc?es qui ont été menées à bien jusqu'à ce jour. De tout temps, les membres de notre institution ont compté parmi les plus dévoués à la noble cause de la science et de la patrie. De tout temps, ils ont travaillé en union et çollaboration fraternelle avec d'éminents savants et écrivains étrangers, animés· de la même passion clair– voyante pour tout ce qui est grand et vrai, dans le passé et dans le présent. J?ans une ville, comme la nôtre, si riche de passé, on se repose à l'ombre des monuments; on se berce volon– tiers au culte des souvenirs. Continuons cette marche rétrograde. En nous enracinant sur cette terre féconde, qu'est le pays natal, nos modestes études serviront de point de départ et de fond de scène au progrès, aux idées et à la civilisation moderne. Je n'hésite pas à affirmer que l'Académie de St . An– selme est pour beaucoup dans ce renouveau de vie valdô– taine, qui se rattache d'une part à notre glorieux passé e t qui d'autre part peut réaliser une heureuse solution des problèmes minoritaires qui sont aujourd'hui de palpitante actualité. Je remercie encore une fois nos amis français et suis– ses d'avoir bien voulu accepter notre invitation et je cèèe la parole à M. le prof. Dami, qui nous entretiendra avec sa compétence bien connue sur les colonies de langue allemande en Vallée d'Aoste » . M. le Prof. Aldus Dami nous parla donc, pendant une bon· ne heure, sur l'implantation des colonies allemandes dans la haute

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