BASA
ACAohrrn S. ANSELME tion du fait qu'elle est considérée comme surpassée depuis les récentes découvertes, elle s'est basée uni– quement sur les données fournies par les anciens égouts sans tenir compte de tout autre élément qui aurait pu la confirmer ou la modifier suivant les cas. C'est ce que nous essayerons de faire , afin d'en donner une édition ajournée et la plus définitive, la plus complète possible. Nous nous servirons à cet effet de tous les témoignages soit de tous les indi– ces ; depuis ceux que nous offrent les cloaques qui, comme on le _constate dans les villes surgies de jet, se trouvant au-dessous des axes routiers, constituent pour ce qui concerne leur direction, un indice cer– tain, jusqu'à ceux qui nous .sont fournis par le ré– seau routier des temps, lequel, en bien des cas per– pétuera l'ancien parcours, jusqu 'au témoignage enfin qui est constitué par la position des vestiges épar– pillées çà et là sur la surface de la ville . Puisque tous ces éléments se manifestent sous une forme évidente et concrète, nous présentons ci-joint le plan archéologique, où chaque ouvrage avec les décom– bres sont indiqués à leur place précise. Le lecteur pourra ainsi suivre et refaire pour son compte la marche ou le développement de la synthèse dont nous offrons ici un essai. Réseau de routes. - En entrant dans la ville par la Porte Prétorienne et en la traversant dans toute sa longueur jusqu'à l'extrémité opposée où se dressait la Porte Décumane, la route conduisant à l' Alpe Graie, était la principale voie de communica-
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