BASA

ACADÉMIE S. ANSELME te, bien entendu, les zones où s'élevaient les édi– fices publics et peut-être quelques zones de la péri– phérie. On peut avoir des données plus sûres même pour ce qui a trait aux dimensions de ces quartiers, en étêl blissant la largeur moyenne de ces routes. Cela est possible en tant que, connaissant la mesure du décuman principal ou decumanus maximus lequel était de m. 9,45 (sans les marche-pieds) ( 1) selon Promis, ainsi que la mesure de la route secondaire qui côtoyait le flanc oriental des Thermes, que d' An– drade évalua à m. 3,25, on a la largeur de la route principale et de l'une des rues secondaires. Donc si l'on considère que la mesure des rues reliant les tours opposées de l'enceinte devait s'approcher de celle de la rue principale, et que la largeur du cardo secondaire était à peu près celle des autres rues, nous pouvons établir un intervalle moyen d'environ 5 mètres entre les différents quartiers, dont chacun arriverait à mesurer m. 8 5 par 66, correspondants respectivement aux pieds romains 288 et 223. Ces données trouvent leur pendant et leur comparaison en plusieurs villes provinciales romaines. .Nous en citerons quelques-unes pour en fournir des exemples. A Paviei Florence, Plaisance, Vérone les quar– tiers affectaient une forme presque carrée de m. 7 5 par 80 environ; à Turin, qui comptait en tout 72 quartiers, dont quelques-uns de forme carrée et d'au– tres de forme rectangulaire, les premiers mesuraient (r) Avec les marche-pieds la voie devait mesurer environ II mètres de largeur.