BASA

AcAnt MIE S. ANSELM!t Leur position est par suite celle qui était ordi– nairement adoptée dans les villes romaines pour les édifices destinés au spectacle public, lesquels, soit pour des raisons militaires, soit pour des raisons de nature urbaine, étaient construits précisément dans les zones périphériques tout près des murs. Ainsi à Turin, par exemple, le théâtre s'élevait à l'angle extrême de nord-est de l'enceinte, et dans les zones situées au bord étaient construits le théâ– tre et l'amphithéâtre à Valleie, Parme, Rimini, Pom– pei et Tingad. Tous les deux orientés du nord au sud, l'am– phithéâtre tournait vers la rue du Forum, le théâtre la bordait avec le mur septentrional de la scène. L'observation qu'entre le mur et la route l'intervalle était trop court pour être occupé par un édifice quel– conque et qu'entre l'amphithéâtre et le décuman l'espace avait moins de dimensions qu'un quartier, nous porte à penser que derrière la scène du théâ– tre se détachait le portique post-scenam lequel, con– tinuant au-delà de la route pour raccorder les deux édifices, devait constituer cet arrière-plan axial si cher aux architectes romains. Du forum aux Thermes, à l'amphithéâtre, au théâtre, tous les plus grands édifices publics étaient donc rangés près de l'axe de la route, laquelle étant parallèle au dé.cuman, reliait les tours opposées du côté oriental et occidental de l'enceinte. La recons– truction topographique a produit ainsi un vaste et magnifique exemple . de régularité géométrique et d'assemblage monumental, une de ces compositions

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