BASA

ACAohrrn S. ANSELMË Séance du 13 Mars 1950 Ont pris part à cette séance du printemps : Mgr lP Président Boson, M. le vice président sénateur Page, M. le comte d'Entrè· ves, M. le prof Aimé Berthet, MM. les chan. Bréan et Berru.– quier, M. le curé Jean Bru.nier, nouveau membre, et le secrétaire soussigné. Mgr le Président donne tout aussitôt la parole à M. le prof. Berthet, assesseur de l'I. P., lequel, pendant une longue partie de la séance, tient les esprits attentifs à une belle étude ayant pour objet les monnai.es et les médailles de tous les temps et des prin· cipaux peuples, considérées sous l'aspect historique et artistique. Le rapporteur nous entretient surtout sur · zes monnaies, en nous faisant surtout observer que la numismatique est d'un secours im· mense pour la chronologie. Les plus anciennes monnaies appartiennent au monde hellé– nique et rnnontent à la fin du Vlllme siècle et au commence– ment du Vllme s. avant f.·C. : les inventeurs en auraient été les Lydiens. Presque contemporaines sont considérées les monnaies d'Egine. Les monnaies primitives ont le type d'un seul côté; de l'autre un carré en creux, empreinte du morceau de métal sur le– quel on les fixaient pour les frapper. Au Vlme siècle avant ]. C. apparaissent déjà les monnaies à double face, parfois en relief et parfois creusées. Les types primitif.~, rigides, anguleux, archaïques, se perfec– tionnèrent dès le Vme siècle et atteignirent un haut degré de perfection vers la moitié du 1Vme siècle : modèles ce sont les dé– ca.drachmes de Syracuse. Depuis Alexandre le Grand, on grava l'effigie des sou11erains. Les monnaies grecques ofjraient une grande vm iété, car chaque ville autonome frappait ses monnaies, avec son emblême particu· lier et son nom abrégé. Cependant l'unité monétaire était le drachme. Les monnaies des Hébreux avaient pour base le titre . d'argent; 2 · Acadimi•

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