BASA

ACADÉMIE S. ANSELME 2II <litions s'est trouvée depuis 1848 jusqu'en 1895 no– tre Collège aux études? Dans quel état se trouvait notre viabilité ? Et les salariés bien repus étaient pourtant installés en rangs sans fin au ratelier de l'Etat; et l'argent des contribuables ne' cessait d'ap– porter chaque année au fisc un impôt au moins trente– cinq fois supérieur aux contributions de 1790 ; et les communes ne se las$aient pas de payer un traite– ment à des instituteurs qui n'avaient plus d'élèves. L'école privée loin d'être encouragée, était mécon– nue, méprisée. Trop souvent pour n'avoir pas exalté · les actes du gouvernement, le prêtre ne touchait plus même la modique parcelle du bien que le gouver– nement laissait tomber dans sa main, ou comme un salaire qui insultait à la dignité sacerdotale, ou com– me une compensation plus ou moins dérisoire de la spoliation du patrimoine séct;laire légué par la foi et la charité des ancêtres. Qui ne voit pas les heureuses et bienfaisantes innovations, les œuvres grandioses qu'a réalisées l'autonomie en si peu de temps, ne mérite pas qu'on en fasse cas parce qne c'est un ahuri de Chaillot ou un frondeur systématique. La tyrannie du temps et de l'espace ne nous permet pas d'indiquer l'impulsion que le Régionalis– me donne au patriotisme, à la saine morale comme à la bonne administration et comment les libertés sollicitées par les décentralisateurs constituent les conditions vitales d'un peuple et sont nécessaires au jeu naturel de son existence et de sa prospérité. Terminons par cette considération d'un célèbre

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