BASA

AcAm\:MIE s. ANSELME m1ere électrique, h dotation de l'orgue et la transforma– tion de l'Eglise, la conduite de l'eau potable, proclament son zèle débordant et le recommandent à l'admiration et à la reconnaissance inaltérable de la paroisse d'Antey, qu'il a aimée d'un amour intense. Ajoutons à cela, qu'il a donné une grande impulsion aux écoles des hameaux, encouragé des cours pour les adultes et des écoles sérales pour l'enseignement de la langue française. Il s'est intéressé non seulement au:x œu– vres sociales mais aux choses de l'esprit. Ses prédications étaient très instructives, claires, pratiques, énergiques. Nous avons de lui une < Petite histo1:re de la religion à l'usage des enfants » , écrite dans une langue correcte. Notre Académie l'admit dans son sein le 24 octobre 1926. Il a été décoré de la médaille d'or par décret royal 2 5 juin 1926 comme Benemerilo della Scuola e fonda/ore del– l'Asilo di Antey. 3. Chan. Quendoz Fortuné, curé-archipr. de Pont– St-Martin, né à Gressan en 1861, il fut militaire volontaire, prêtre le 19-6-1886, vicaire à St-Vincent, Brusson, Ville– sur-Nus, St-Pierre, Aoste St-Jean, enfin curé à PoPt·Saint– Martin, archiprêtre, et plus tard chanoine honoraire de la Cathédrale. Le mois d'avril 1922, il organise une réunion solen– nelle des jeunes gens catholiques de la Vallée (500 inter– venus). En 192 7, il fait restaurer et renclre au çulte la vieille église et commémorer par des fêtes grandioses le premier centenaire de la naissance du doct. Baraing, insi– gne bienfaiteur du pays. Très autoritaire, le curé de Pont-St-Martin ne transi– geait pas sur sa prééminence ; il' se montrait même très chatouilleux à l'endroit de ce qu'il croyait les droits de son autorité. Ses bulletins paroissiaux étaient rédigés avec une certaine grâce et force détails. On lit aussi sans fati– gue' ses quatre publications écrites dans un français et

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