BASA

ACADEMIE S. ANSELME contre les incendies, Bibliothèque circulante, moyens de fertilisation agricole, etc. Rome reconnut ses mérites en le nommant Chevalier de l'Ordre de St-Grégoire. Vers les dernières années, il exerça pendant quelque temps les fonctions de chapelain dans une église de Turin, ·de recteur à Fornet et à Torgnon. Le 29 juin 1943, il cé– lébra solennellement sa cinquantième année de sacerdoce dans l'église de son baptême. Le 15 avril 1950, après une longue maladie, il quitta cette terre au Prieuré de St-Pierre. En face des œuvres économiques qui surgissaient de toutes parts et dont partout on discutait les problèmes, M. J accod comprit que le prêtre ne peut demeurer en ar– rière, ni se tenir isolé, et que par suite il doit se mêler à une société qui marche et qu'il doit même la faire mar– cher plus vite dans la voie de la vie morale, de la justice sociale et du progrès sous toutes ses formes. Cela cepen – dant ne l'a pas empêché d'être homme de foi et de prière avant tout, homme d'action et de charité chrétienne. On sait aussi avec quelle patience de bénédictin et quelle in– telligence il fouilla, pendant son séjour à Turin, en dépit de ses multiples occupations, les Archives d'Etat et y déchiffra et transcrivit les documtnts concernant la Maison de Savoie et la Vallée d'Aoste. Dans plusieurs séances académiques, il nous donna connaissance des dépenses faites par Charles le Bon pour suborner les Cantons de Fribourg, Soleure et Berne et pour équiper les troupes; · comme aussi de la corn ptabili té d'Amédée VI, de sa vie et de ses monnaies, dont il publia un gros volume. Il nous lut aussi un mémoire sur nos grands arbres séculaires. Il nous reste de lui un travail encore inédit sur Je patois de nos différentes localités et un glossaire du latin médiéval.