BASA
ACADÉMIE S. ANSELME nuz't obeth ex ruth : Obeth autem genuz't jesse : Jesse autem genuit davtd regem etc ... Les quatre premières lig-nes de la page photo– graphiée sont les dernières phrases du Prologue Mo– narchi en à S. Mt. Les trois quarts de la page on~ la première partie c.-à-d. les vv. r-I 2 du 1 .er chapitre du premier Evangéliste. Les neumes grégoriens ne se trouvent que dans cette partie. Ma compétence en paléogra– phie musicale ne me permet pas de transcrire sur les quatre lignes la mélodie grégorienne. Je recours aux lumières des compétents pour en parler. Vers le milieu du JXme s. (1) on commence à trouver des manuscrits pourvus d'une véritable nota– tion musicale. Primitivement, la mémoire des chan– tres suffisait à tout, grandement aidée d'aill eurs par le système des modes, l'usage des timbres, des for– mules et des cantons. Le plus ancien des manuscrits liturgiques, le papyrus de Fayoum, porte le texte littéraire d'un chant pour !'Epiphanie; des trous y marquent la place des doigts du chanteur. Le re– cueil intitulé < Tropologion » de Sévere d'Antioche, au VI. me siècle, porte l'indication du ton de chaque pièce chantée. A la même époque, en occident, le règle des saint Paul et Etienne mentionne des livres munis d'indications musicales; un exemple de ce (I) Citation de : « Les livres liturgiques» de Dom Maur Sabloy– rolles dans - Lithurgia - p. 411, Paris 1931.
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=