BASA
ÀCAD:frMtE s. ÀNSÈtMÈ le schwyzerdütsch: leur langue aurait évolué autre– ment qu'en Suisse! Mais Valentin Curta, encore, trouve une origine «saxonne» (?) au parler allemand de Gaby et de Niel, tout en reconnaissant l'origine valaisanne ou en tout cas alémanique des Issimains et des Gressonards, ceux-ci venus sans doute, selon lui, du Lütschental, ceux-là de l'Oberhasli. A la suite de Curta, le Dr. Karl Martin est remonté assez haut dans la généalogie des Gresso– nards. Son étude est venue entre les mains du pro– fesseur Guichonnet au moment de l'invasion de l'Al– lemagne par les troupes françaises en I 945. Les colonies allemandes non seulement de la vallée du Lys mais des hautes vallées de la Sesia, de la Sermenza, du Mastallone, de l'Anza et de la Toce pourraient .être appelées plus justement " les Valaisans du Piémont» - par opposition si l'on veut aux Vaudois du Piémont, alors même que, on le sait, le nom de Pierre Valdo n'a den de com– mun avec le canton de Vaud, (bien que ce canton ou plutôt ce futur canton - «l'épopée de Promen– thoux » - ait joué un certain rôle dans l'histoire des Vaudois du Piémont). Nous ne nous occuperons ici que de la vallée du Lys. Remarquons d'emblée qu'il s'agit déjà du nom allemand de la rivière (non encore diphtongué, et, selon une autre théorie re-monophtongué). Le nom français en effet est Laise (et le nom de la vallée la Vallaise, qui rappelle, par une sorte de dé– tour et par une simple coïncidence, le nom du Va– lais, car ici encore les deux origines ne sont pas
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