BASA

AêAo:hm: s. ANSÊLMË au Piémont de langue italienne, et que d'autre part, si le bilinguisme est une solution acceptable, le tri– linguisme pose un problème beaucoup plus complexe. Il serait donc plausible que dans la vallée supérieure du Lys on eût passé directement de l'allemand à l'italien, sans passer par le stade français. Or ce n'est pas ce qui s'est produit: tout au contraire, tandis qu'à Macugnaga et dans le val For– mazza, les noms de lieux, et pour cause, s'italiani– saient directement (Staffe} devenant Staffa, Marast _devenant Morasco, Zurbriggen devenant Del Ponte), à Gressoney presque tous les noms de lieux et mê– me une partie des noms de famille ont été d'abord francisés : témoignage de l'appartenance de la val– lée à un complexe dont la langue originaire et mê– me, jusque vers 1 900, la langue officielle fut le français. Ava nt de devenir Staffa, Staffel passe à Gres– soney par le stade français de Staval, Loomatt de– vient Lomattaz avant de devenir Lomatto, et les noms de famille, comme Laurent (Lorenz), Squinobal et Squindo (Knobel), Dresal, Rial, ne sont autres que la forme française d'un ancien nom allemand. Pour l'origine de ceux-ci (Knobel, etc.), pour le dou– ble passage du nom originairement savoyard de Delapierre en Zumstein et de Zumstein en Dela– pierre, pour les familles enfin d'origine probablement extérieure à la vallée, comme les Thedy, les 'J_.,isco, les Battiani, je renvoie également à mon ftrticle de Curieux. Il se passe, heureusement, que la vallée d'Aoste

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